Les principes de la kinésithérapie
La kinésithérapie est l’une des thérapies complémentaires les plus prisées à l’heure actuelle. Il s’agit d’une pratique paramédicale à part entière très réglementée bien que nombreux la confondent toujours avec d’autres pratiques comme l’ostéopathie par exemple.
Ses principes sont clairs et visent à traiter une certaine zone du corps à la suite d’une prescription d’un médecin. La kiné est aussi très connue dans le cadre de la rééducation d’un patient.
Tout comprendre sur la kinésithérapie en deux minutes
Comme indiqué, la kinésithérapie est une approche paramédicale qui se caractérise par des actes manuels réalisés par un professionnel. Dans certains cas, le kiné utilise également des instruments afin de faire travailler le corps. Ainsi, les traitements peuvent se faire de façon active, c’est-à-dire dans le cadre des exercices de gymnastiques ou parfois des exercices de musculation. Mais il est également possible de dispenser les traitements de façon passive. Ici, on fait recours à des pratiques spécifiques à savoir les massages, la mobilisation ou encore les étirements ou l’électrostimulation.
Au vu de l’importance de ces tâches, seuls les professionnels qualifiés et formés, appelés également masseurs-kinésithérapeutes sont autorisés à pratiquer les traitements. Que ce soit pour des fins préventives ou curatives, seul un diplômé d’état peut s’y mettre.
L’intervention d’un expert est d’autant plus recommandée, notamment lorsqu’on fait l’usage des appareils spécifiques comme les appareils délivrant des vibrations, des ultrasons ou encore du froid tel que la cryothérapie. On parle aussi de physiothérapie.
Quand est-ce qu’on fait recours à la kinésithérapie ?
Cette pratique est conseillée dans le cadre des pathologies rhumatismales à l’exemple de l’arthrose. L’approche permet en effet de lutter contre les différentes raideurs articulaires qui peuvent causer la perte de mobilité. Il suffit de faire recours à un kiné qui utilise le fait de palper rouler à Paris.
Toutefois, cette approche est largement recommandée en cas de besoin de drainage lymphatique. Il est également possible d’y faire recours pour désencombrer les bronches en faisant des pressions sur la cage thoracique. C’est pour cette raison que cette pratique est très recommandée pour les personnes qui souffrent de la bronchite.
Finalement, la spécialité du kiné concerne la rééducation à la suite de la prescription d’un médecin. On parle aussi de rééducation orthopédique post-traumatique. Les femmes y font recours également pour soulager les douleurs causées par l’accouchement. La kinésithérapie est recommandée également chez les nourrissons qui souffrent de bronchiolite. Enfin, la kinésithérapie prend en charge les personnes ayant des problèmes neurologiques, cardiaques, suite à un infarctus. Les troubles urologiques ou troubles sphinctériens sont également concernés par la kinésithérapie.
Dans quels cas la kinésithérapie est contre-indiquée ?
Dans la grande majorité de cas, les fractures et les cancers sont les principales contre-indications de la kinésithérapie. Il parait en effet que les massages effectués par le kiné risquent de favoriser la dissémination des cellules cancéreuses, dites également tumeurs. Aussi, les professionnels éviteront de faire la pratique chez personne qui présente une fragilité osseuse. Cela en va de même pour les patients qui présentent la fragilité ligamentaire.
En toute évidence, la kiné est déconseillée en cas de fractures de côte ou encore pneumothorax. Les personnes âgées et celles qui souffrent des spasmes bronchiques ne peuvent pas non plus y faire recours ainsi que les personnes ayant un pacemaker. C’est d’ailleurs pour cette raison que la prescription d’un médecin s’impose toujours.
Afin d’éviter des problèmes, généralement, le kinésithérapeute observe en premier lieu que la personne n’a pas de fièvre ou d’inflammation. Les kinésithérapeutes consultent et prennent en charge les patients en cabinet médical, mais ils peuvent intervenir également à l’hôpital, dans un centre de rééducation, ou dans une maison de retraite, ou enfin auprès de centre de cure thermale.